Description:
GRAND PLAT RAYONNANT BLEU ET OR.
Espagne, Valence, (art hispano-mauresque), 16 si�¨cle.
HéritiÃ?¨re des traditions andalouses, la céramique en lustre dÃ?´or, la loza dorada, sÃ?´est maintenue en Espagne aprÃ?¨s la Reconquista chrétienne. Monumentale et somptueuse, marquée d'un nouvel essor, elle fut recherchée tant en Europe quÃ?´en Tunisie ou en Egypte. Son mode de cuisson, en trois étapes, est le mÃ?ªme quÃ?´en Orient. Sa composition chimique reprend, globalement, celle donnée par Abou Al Kacim de Kachan (13 siÃ?¨cle). Un ton plus doré que cuivré témoigne, en général, dÃ?´une plus importante proportion de lÃ?´or. Sur ce plat, autour d'un motif floral central, traité en réserve, évoluent deux registres concentriques reproduisant le mÃ?ªme décor. Une série dÃ?´arcs blancs, en ogives, cernés dÃ?´un double filet or, séparés par des bouquets, sont meublés de plus petits arcs trilobés pleins et de bandes hachurées ou pleines, ornées de perles. LÃ?´ensemble évoque une large composition florale en couronne. Le registre le plus large est divisé en douze arcatures et le plus petit en sept, alors quÃ?´une juste proportion géométrique nÃ?´en aurait donné que six. Outre la valeur religieuse et astrale du 12 et du 7, aussi bien en chrétienté quÃ?´en Islam, cette division, accentuée par la couleur bleue, renforce lÃ?´effet de dynamique et de chatoiement déjÃ? obtenus par les reflets du lustre. LÃ?´association du bleu et de lÃ?´or est caractéristique des plus belles séries de la céramique hispano-mauresque. On la retrouve dans les oeuvres les plus somptueuses de lÃ?´art andalous et ifrikiyen: le cadre extérieur du Mihrab de la Grande Mosquée de Cordoue en Espagne et le célÃ?¨bre manuscrit en parchemin du Coran bleu de Kairouan en Tunisie
Salle géométrie et figure - Musée Lalla Hadria - Parc Djerba Explore